Un petit assassinat vite fait bien fait [PV Sora Asura] [Terminé ?]

Voilà une ville de bourgeois, coquette et bien pavée, même pas un volet branlant pour ajouter une petite touche lugubre. Même vu du toit c'était une véritable abomination de perfection. Des habitants bien habillés, des chapeaux rocambolesque à la mode. Les maisons en marbres blanc fort coûteux étaient parfaitement taillées, on n'apercevait pas la moindre fissure sur les fenêtres, du bois bien poncé, des toits d'ardoise brillantes, même les petites chaumières des alentour avaient perdus tout leur charme irrégulier. Ehridir grimaça, c'était abominablement révulsant une telle attention à la perfection, elle n'avait même pas osé regarder les goût décoratifs des gens. Elle cherchait un grand manoir de marbre rose, voilà comment on lui avait décrit la maison d'une veuve pleine d'argent à en jeter par la fenêtre.
Elle arriva bientot en vue de l'ignoble demeure, où était passer le délabrement synonyme de "manoir". Elle afficha un nouveau rictus de dégoût et s'approcha de la fenêtre. Perchée sur la rambarde du balcon elle observa la pièce : Un tapis rose sur du marbre blanc veiné de gris (seule touche sombre de la pièce), un lustre immense de fort mauvais gout, des milliers de diamants en forme de cœur cliquetant légèrement , des murs de bois ouvragés blanc avec deci delà quelques chefs-d'œuvres peints à même le mur, des teintures rose (étonnant non ?). Quand aux meubles : trois grosses commodes de bois blanc arborant quelques dorures, en forme d'animaux tels que cerf le tout en ombre avec quelques buissons, d'où s'échappaient quelques robes bouffantes à dentelles où étaient cousus de nombreux joyaux tape-à-l'œil et volumineux; une grosse table circulaire de fer forger peinte en doré aux pieds incurvés, un lit du même type avec des draps roses. Assise sur une chaise semblable à ladite table circulaire, une bonne-femme obèse et recouverte de bijoux qui sirotait du thé dans de petites tasses de porcelaine fine et surement très couteuse tout en s'empiffrant de gâteaux au miel abondamment roulés dans le sucre.
La tueuse à gage pris un malin plaisir à défoncer les carreaux rien que pour l'asymétrie imminente de la façade. Elle entra calmement et sortit une demi-douzaine d'aiguilles des poches sur son épaule droite. Elle les planta prestement dans la nuque graisseuse de la mégère qui s'affaissa sur sa table, puis elle fit sortir Kitoku qui la remercia tout en s'extasiant devant le volume de viande (et de graisse) qui l'attendait.
Cinq minute plus tard, la bourgeoise avait perdu toute sa graisse et ses viscères, laissant un espace sanglant entre la cage formé par les côtes et le dos. Avec un sourire malsain Ehridrir y plongea les mains et commença à barbouiller les murs avec entrain, elle déchira chaque drap à sa portée puis regarda son travail, satisfaite elle fit rentrer Kitoku puis ressortit par la deuxième fenêtre en la brisant.
Depuis la frontière de la ville on pouvait ressentir l'agitation de la ville, quelqu'un a été dévorer par un monstre, chacun se cachait et rassemblait tout ses proches ils avaient de la chance, elle n'avait pas trop envi de tuer . . .

Dire que la journée avait bien commencée...il était de passage à Pyryte pour deux jours, histoire de se poser un peu, dans une auberge où il avait ses habitudes. Il avait paressé dans son lit une bonne partie de la matinée, et avait très copieusement déjeuné, comme ses monstres. Il avait payé une tournée générale sous le regard ravi de l'aubergiste, qui avait vite déchanté en voyant qu'à la fin du gargantuesque repas, il n'avait plus une pièce de viande en stock. Bref, pour parler vulgairement, Sora n'en avait pas foutu une de la matinée. Et il en était fier. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Alors qu'il survolait le ciel, monté sur Éliade, il apperçut une femme se déplacer de toit en toit, s'introduire dans un manoir où vivait une veuve qui s'était réfugiée dans la nourriture, son mari était mort dans les plaines du grand nord. Au moins, de là où elle était, elle devait de nouveau être avec son amant. Bref, ça avait fichu le prince en rogne, et il la suivit discrétement depuis le ciel, faisant fi de la panique des badauds qui avaient vus le cadavre. Ce fut finalement l'arrivée d'un départ de crépuscule qui lui fit arrêter sa filature. Il n'aimait pas se battre de nuit. Éliade le lâcha juste devant la jeune femme, qui avait des yeux dorés, et il lui asséna un formidable coup de poing au visage.

"Je peux savoir ce que cette pauvre femme t'a fait pour que tu la tue de sang-froid ?!"

Ehridrir, sortit de la ville depuis longtemps, courait sans perdre haleine, elle éloigné son "traqueur" de toute civilisation. Ce ne fut pas bien long, l'autre était monté à dos de volatile. Évidement on pouvait appeler ça une poursuite qu'une traque, en effet les ailes de l'animal faisaient un bruit de tout les diable. Elle avait poursuivit son chemin faisant semblant de ne pas entendre son poursuivant, il se croyait sûrement en position de force. Enfin bon tandis qu'approchait le crépuscule il s'est enfin décider à ce montrer. Il se posa devant elle et lui asséna un coup de point. Elle commença à saigner légèrement du nez, elle lècha celui qui s'était aventure sur ses lèvres puis lui dit avec un petit sourire :

○ Moi ? Rien, en fait elle me rend plutôt service !

Il laissa échapper un petit rire, comme si elle était une amatrice . . . Elle ne tuait pas pour la vengeance, mais pour le plaisir ! En plus tout le monde était content, le client était débarrasser d'un être nuisible (la ville aussi, qui se soucierait d'une bourgeoise pourris par l'agent de son défunt mari ?), elle s'était amusée, et Kitoku était de bonne humeur après un bon festin aussi il était d'autant plus apte au combat. Quoi que, quand il meurt de faim tout ce qui lui tombe dessus est déchiqueté, enfin passons.

○ Ne t'inquiète pas, je ne touche qu'un modique somme comparée au service que mon client me rend, je m'amuse trop pour réclamer une fortune !

Elle repris un peu de son sérieux :

○ Si tu a l'intention de venger une bourgeoise inutile je te souhaite du courage, je ne connais même pas moi même l'identité de mon client, ce qui m'intéresse c'est le meurtre !

À vrai dire, trop prétentieuse, elle ne pensait pas qu'un simple humain, s'attaquerait à un démon, après tout elle l'aurait détruit. Et qu'il n'aille pas lui sortir qu'elle ne ressemble pas à un démon, il y réfléchira en pleine agonie. Elle afficha un petit sourire rêveur, ça lui premettra de manger elle aussi, pas besoin de menacer un marchand, de plus c'est une vrai triture de se dire qu'on pourrait le tuer mais ce n'est pas trop le sens de menacer . . . Et puis la chaire humaine c'est bien mieux que des gâteau au miel n'est-ce pas ? Quand un démon détruit un village, il ne va pas siroter du thé, autant manger le fruit de sa puissance, des corps à peine morts . . . Elle avait déjà presque oublier son potentiel futur repas . . .

Elle osait rire ?! Elle osait rire d'une mort ?! Pour Sora, c'était plus qu'intolérable.

"Je connais un assassin...mille fois plus humain que toi..."

Ses poings se serraient sous l'effet de la colère. Kami. Il ignorait si la jeune fille aux yeux bleus apprécierait, mais bon. C'était dit.

"[ALORS QUE C'EST UN DÉMON !"


Et il frappa la femme au ventre. Bien plus fort que la première fois.

Ehridrir ne broncha pas, en vérité le poing de l'autre n'avait pas touché son estomac, elle attrapât prestement son poignet et commença à le tordre progressivement, avec un petit sourire sadique :

○ Merci, ça me touche beaucoup tu sais . . .

Elle raffermit encore sa prise, d'un mouvement rapide elle sortit une aiguille, et la pointât sans attendre à la base de son cou, pile à l'endroit d'un point sensible, un point vital.

○ Mais ce ne sera pas avec tes petits poings que tu réussira quoi que ce soit . . . De toute façon tu n'échapperas pas à ton sort de petite larve humaine en vengeant des morts !

Rire moqueur et dédaigneux ? soupire désintéressé et las ? Non . . . Fracture du poignet ! Elle continua à lui retourner le poignet.

Sora aurait du hurler de douleur. Mais il sourit. Et s'évapora sous forme de sable. Un leurre. Un monstre manipulant les illusions avait crée un faux lui en sable et à première vue, ça avait marché. Le vrai Sora était toujours sur le dos d'Éliade. Il remercia son monstre et le rappela dans sa carte. Puis il se renconcentra sur l'autre. Dans un combat au corps à corps, il n'avait aucune chance, c'était confirmé. Pour espérer rivaliser en force avec ça, il fallait au moins un monstre particulièrement puissant. Un seul s'imposa à lui : golem. Il n'aimait pas trop se reposer sur ses monstres, mais là il n'avait pas le choix. Il fit sortir la gigantesque statue de sa carte, qui frappa la meurtrière de son imposant poing.

Ehridrir n'eût qu'un temps de réaction minime lorsque la fausse larve humaine s'était volatilisée, elle avait aperçut une carte luisante du coins de l'oeil, un autre dresseur ! Si il voulait jouer à ça il allait être servit, elle n'avait que Kitoku avec elle pour l'instant mais elle croyait en lui. Elle encaissa le poing d'argile, elle crachota aussi quelques gouttes de sang sombre. Le goût du sang sur sa langue était très agréable, ses pupilles rectilignes se rétractèrent dans ses iris dorées. Elle fixa le front de la créature, comme pour la plus part des ses créatures nées des mains des humains, elle distingua précisément les inscriptions mystiques, "Emeth", extrait d'une langue inconnue. En vérité elle ne connaissait que ces deux mots : Emeth, vérité et Meth, mort. Quoi qu'il en soit si on sait éviter les poings d'argile il est assez aisé d'éliminer un golem.
Elle porte la main à son cou et invoque prestement Kitoku. Le monstre imposant couvert de lames osseuses émit un grognement satisfait, sa bouche encore cerclée du sang de la larve obèse forma un sourire, un sourire de monstre, celui qui fait tant peur aux enfants. Il était en fait très flatté de pouvoir profiter d'un deuxième repas. Contrairement à toute attente, Ehridrir lui ordonna pat télépathie, non pas de combattre la tas d'argile balourd en face d'eux mais de se jeter au cou de l'oiseau-monture de l'effronté. Puis elle sauta agilement sur les épaules de golem , d'un geste méthodique elle effaça la première lettre de l'inscription vitale.
S'attendant à une chute du monstre elle se contenta d'un petit écart en arrière afin de pouvoir contempler la déconfiture de la créature et l'autre se démener avec Kitoku . . . Elle crût halluciné lorsque le golem toujours debout entama une nouvelle offensive qu'elle évita cette fois. Un leurre, l'inscription sacrée est cachée autre part.

[H.J : Je précise que je fait allusion à la légende du golem, a langue inconnu est l'hébreu, mais je ne pouvait pas en parler vu qu'on est dans un autre monde, comme l'indique le titre du forum ^^]

Bingo, elle y avait cru ! Ce Golem là n'était pas artificiel, mais naturel, donc elle aurait beau chercher, l'adversaire de Sora ne trouverait que des fausses incantations gravées ici et là sur le corps du monstre de pierre. Ça lui faisait gagner un peu de temps. L'autre monstre, par contre, l'inquiètait plus. Il avait failli égorger Éliade, et la mort de l'Aéro n'était pas envisageable. Soit, il sauta sur un arbre et rapela le monstre volant dans sa carte. Pour l'instant, il avait le désavantage au niveau de la force physique, c'était indéniable, et il y avait peu de chances qu'une illusion fonctionne encore une fois. Se camoufler ? Peu envisageable, sa chevelure le trahirait, sans parler des rubans de sa toque. Si il voulait, au mieux, survivre, voire gagner, ce qui lui paraissait peu probable, mieux valait ruser. Il sortit trois cartes qui relachèrent des scorpions géants, souvenirs d'un bref passage aux désert des Terres de Sud. Il n'était pas du genre à se cacher derrière ses monstres, mais là c'était une question de survie. Pour l'instant, il devait surtout interdire a son Golem de se frapper lui-même, ou bien c'était l'auto-destruction assurée. Une autre carte, un réptile à mi-chemin entre le lézard et le serpent. Sora se mit ensuite à l'abri d'un arbre, les cartes de ses monstres sortis dans une main, si il devait les rappeler, et son poignard dans l'autre, avide de sang. Sora força sa respiration à se calmer puit il se mit en garde, l'entraînement subi dans son royaume natal allait lui servir, en fin de compte.

Un golem naturel ? Tant pis, c'est bien trop stupide et balourd pour lui causé le moindre problème en ce cas : il aura beau lui interdire de se frapper, il sera plus dur de lui inculquer la précision et l'ordre de ne frapper que l'adversaire et non pas les autres monstres alliés. En effet un scorpion fût bien vite écrasé par ses pieds gigantesques. La jeune pseudo-démone esquivait les poings sans problèmes, quant aux scorpion, il avaient des point sensibles dans les intersections de leurs carapaces de chitine, il n'est pas bien dur de ralentir leurs mouvements avec 3 aiguilles par monstre encore en un seul morceau, en effet la moitié de leurs pattes ne suffiront pas à le rendre assez vifs et même leur pinces loupaient Ehridrir, de peu mais d'assez pour lui assuré le dessus sur ses insectes. Cette vivacité perdue ils étaient encore plus vulnérables aux amples gestes non-contrôlés du golem.
Le seul réel problème restait le reptile, il était vif et ses écailles étaient relativement solides, il n'était pas resté bien longtemps hors du combat et alors qu'il évitait habilement les poings du golem, on pouvait se dire qu'il devait être le seul choix judicieux pris par l'autre pour l'instant, ce dernier s'était d'ailleurs réfugié derrière un arbre, encore une erreur, nous pourquoi après. Pour l'instant Erhidrir avait esquivé une charge du serpent-lézard de façon inattendue, son pas de côté droit avec glissement du pied gauche s'était transformé en une glissade sous la trajectoire du bond de la créature. Elle avait en effet malheureusement posé un pied incertain sur la flaque de sans transparent parsemé de quelques débris chitineux laissés par le scorpion écrabouillé. Elle atendit la prochaine charge pour peut-être pouvoir lui crever un, voir deux yeux qui sait. Elle loupa son coup et son arme s'enfonça profondément dans la narine, elle espéra un instant avoir atteint le cerveau mais un un vif coup de patte griffus lui appris que non.
En ce qui concerne le jeune futur-repas il semblait apeuré, et c'était fort délectable pour la fausse démone, il ne vit même pas arrivé Kitoku qui le saisit par le cou, pas de toute, ce n'était pas une illusion car une goutte de sang perla.
Ce gamin lui donnait tout de même du fil à retordre, elle s'amusait bien, elle était curieuse de savoir comment il allait s'en sortir.

Il devait se calmer, forcer sa respiration à se calmer. Doucement, fermer les yeux, et entendre. Entendre ce qui se passait autour de lui, calmement. Sa respirration, peu à peu s'appaisa. Pourtant, Sora ne put s'empêcher de grimacer quand il sentit son lien avec un des scorpions se défaire, preuve qu'il était mort, probablement écrasé par le golem. Les deux restants s'en sortaient à peine mieux, et il sentait qu'ils paniquaient d'avoir perdu un des leurs et d'avoir perdu une partie de leur mobilité. Son lézard, même si il était blessé, s'en sortait déjà mieux. Quand au monstre de l'autre, il était rapide, certes, mais pas très discret. Il avait eu l'occasion de voir un de ces monstres, une fois, sur un champ de bataille. Et comment en venir à bout, surtout. Tuer n'était pas dans les intentions de Sora, loin de là. Mais il réservait encore une ou deux surprises à ses adversaires. Il ne jura ni ne réagit quand il sentit le familier de l'autre saisir son cou et son sang couler. Par on ne sait quel miracle, il n'avait que des blessures superficielles, et aucun point vital touché. Sora eut un sourire carnassier.

" À mon tour de rire." murmura le prince.

Rapidement, il inversa la position de son poignard pour qu'il frappe derrière lui. Ce qu'il fit. L'espace entre les plaques osseuses qui protégeaient ce monstre était très fin, mais pas inexploitable, et la lame de son poignard assez fine pour s'y glisser, il trancha la chair du monstre tout le long de cet interstice, puis il se dégagea violemment, et s'attaqua aux autres, blessant suffisement la créature pour l'empêcher de bouger un moment sans pour autant la tuer.

"C'est probablement stupide, mais tuer n'est pas dans mes habitudes."
annonça le jeune homme avant de rappeler ses monstres en un seul morceau. Son corps avait retrouvé ses réflexes de guerrier, il pouvait maintenant se battre d'égal à égal avec l'autre. Son regard était devenu dur comme la pierre et froid comme la glace, ses membres ne tremblaient pas. Il n'était plus Sora le dresseur, mais Sora Asura, prince héritier du royaume des Terres Centrales, guerrier impitoyable.

Pas mal, Ehridrir ne s'attendait pas particulièrement à ça, elle se serait plus attendu à une nouvelle vague de monstre en tout genre sans affinité pour le combat en groupe. Il avait tout de même réussit à blessé Kitoku, franchement pas mal, mais ça ne suffira pas, il reste un frêle humain animé par une misérable et pathétique peur de la mort, même pas habiter par l'idéal de mourir en héros, de toute façon il mourra comme une larve qui sera tombé du haut de son estime de la "justice". Et a quoi bon vengé un mort, qui jouira donc de cette victoire illusoire ? Quoi qu'il en soit elle demanda au monstre de se posté à ses côtés, il était encore largement en état de se battre, il est très résistant et de plus dans le combat, l'autre n'aura pas toujours l'occasion de visé aussi bien, elle avait donc toujours plutôt l'avantage . . . Il finit enfin par sortir de sa cachette, il finit par lui affirmer, en clair, qu'il ne voulait tuer personne. Elle pouffa, puis éclata d'un rire m&prisant et effrayant, quel candide enfant, ne pas tuer.

○ Fait toi à la vie, tuer ou être tué ! Dommage que tu ne puisse pas tiré quoi que ce soit de cet enseignement . . .

Elle ricana encore, plus bas et moins extravagant mais beaucoup plus sadique carnassier :

○ Car je n'ai pas l'intention de mourir, tu sais ce que ça implique ? Larve tu es né, larve tu a vécu, et larve tu mourras !

Encore une petite pause plus effrayante encore que le plus machiavélique des rires dont elle est capable :

○ Mmmhh, quoi d'autre ? Ahhh oui, meurs . . .

Elle projeta 5 aiguille en traitre, elles sifflèrent avec la vitesse. Ahh, le bon vieux coup en sans prévenir après une petite discution démoralisante. Même s'il n'est pas tué sur le coup ce sera déjà pas mal . . .

"Pathétique."

Sora savait qu'il ne pourrait ni parer ni éviter toute les aiguilles. Il fallait qu'il offre des parties de son corps qui n'affecteraient pas sa mobilité, seul atout qu'il possédait avec son poignard. Il mit son gant gauche, partie protégée en avant, deux aiguilles en moins. Il offit son avant-bras à celles qui restaient.

"C'est pile le genre de coups dont on m'a appris à me méfier."

Son ton était neutre, presque glacial. Puis il chargea. Non, pas une bête attaque frontale qu'il savait vouée à l'échec. En fait, il allait utiliser un truc vieux comme le monde : les réflexes du corps. Il prit sa toque par une des bandes de tissu et la lança devant lui. En toute logique, elle devrait subir une première vague d'assaut. Sora était juste derrière, et il frappa de son poignard en visant l'épaule de son ennemie. Le sang coula.

"Et ta leçon de morale à la con j'ai eu la même tous les matins pendant douze ans."

Sora du serrer les dents pour ne pas laisser échapper un gémissement de douleur suite au coup de l'autre. Elle était d'une vitesse et d'une force redoutables, il n'y avait aucune comparaison possible avec lui à ce niveau là. Déjà qu'il avait été surpris qu'elle encaisse un coup de poignard à l'épaule sans aucune difficulté, et sans en paraître gênée, là, il était stupéfait par la force du coup. Tch...la journée avait pourtant si bien commencée...bref, pas le temps de s'appitoyer sur son sort, il devait réflèchir à comment attérir et riposter dans le même temps...tomber en limitant au maximum l'impact avec le sol et si-possible, contre-attaquer dans le même temps...la réponse s'imposa d'elle-même dans l'esprit militaire réveillé par la bataille du jeune prince : une roulade. Le blond influença au maximum la trajectoire de sa chute pour se retrouver sur la gauche de la fille aux yeux dorés, il roula au sol en fin de chute et se retrouva derrière elle. Ne se laissant aucun répit et aucun temps de réaction à son adversaire, Sora lui faucha les jambes d'un coup de pied lattéral, la forçant à tomber sur le dos, et se releva dans le même temps. Son regard était froid comme la glace, il avait fermé son esprit et vomirait sur ce qu'il s'apprêtait à faire plus tard. Seule l'action présente comptait. Mais alors que son poignard ammorçait sa descente, la raison pour laquelle il se refusait à tuer refit surface. Il dévia son geste et sa lame pénétra le ventre de la jeune femme.

Il semblait néanmoins avoir un entrainement car il ne se réceptionna pas si mal. Il se plaça donc derrière elle et la faucha. Dès qu'elle toucha la terre elle planta une aiguille dans chacun de ses pieds, trop concentré sur sa tâche i lne s'en rendit pas compte. Elle ne tenta pas d'éviter la lame, elle préférait autant ajuster son "enclouage", de toute façon il n'aura pas le courage; et elle avait pensé juste, il avait antamer un geste presque parfait et imparable mais le dévia volontairement, la lame pénétra le cuir de sa combinaison sans aucun problème, il en fût de même pour sa chaire. Elle sourit et saisit son poignet tenant encore l'arme dans son ventre, l'écarta d'un geste calme en souriant. Elle sentait à présent tout les muscles et autres éléments de son corps dans cette zone, apparemment aucun point important n'avait été touché. Le coup mal ajuster par ce changement d'avis (d'une faiblesse incontestable évidement) avait briser une côte au passage mais rien de plus apparemment. Elle lui projeta son bras d'un geste brusque et s'accroupit rapidement (très rapidement en fait) puis fit un bond arrière lui permettant de récupérer quelques aiguilles (par exemple celle qui n'avait pas atteint leur cibles (très peu) et celles qui était auparavant fichés dans le corps des monstres rappelés.
Elle se mit en position de combat, de façon tout de même à ce que le sang ne s'échappe pas trop par l'entaille qui barrait son ventre, tandis que son adversaire prenait conscience de son immobilité provisoire.

La fille avait fait un bond en arrière. Cette fois, il semblait néanmoins que son coup eût de l'effet. Bien ! Il y avait tout de même des coups qui pouvaient l'atteindre ! Il s'apprêtait à repartir à l'attaque quand il sentit que quelque chose le retenait au sol. Il baissa les yeux sur ses pieds et retint un juron. Des aiguilles étaient fichées dans ses chaussures, qui prenaient une teinte pourprée. Il n'avait pourtant rien sentit...elle avait dû profiter d'un instant d'innatention pour le clouer ainsi au sol...il les arracha rapidement en retenant un autre gémissement de douleur, et renvoya les armes à leur expéditrice. Il chargea à leur suite tout en armant un autre coup de poignard. Il visait un point de la jambe gauche de sa cible, qui paralyserai le reste du membre si il visait juste.

Et dire qu'il semblait fier de ce petit désagrément, il l'avait accablé de la pire gêne possible possible n'est-ce pas ? Et elle souffrait le martyr pendant qu'on y était ? Franchement c'est en se fixant des but qu'on altère la qualité d'un acte. Il ne se bat que pour l'immobiliser le temps de pouvoir fuir sûrement pour éviter de tuer, elle, elle se battait pour se battre, qu'elle le tue ou non elle voulait combattre. Quoi qu'il en soit elle récupéra ses aiguilles au vol et alors que le garçon entamait un geste précis et planifier elle tendit la main vers une branche imposante d'un arbre de la lisière du bois qui bordait la ville et ordonna d'un voie distincte pour que l'intéressé puisse l'entendre :

○ Kitoku, la branche, coupe la !

Elle sourit peu importe comment il allait réagir il ne pourra pas l'avoir : soit il lui assenait son coup comme prévu et il se faisait assommé voir écrasé, soit il évitait la branche et Ehridrir avait largement le temps de lui assener un coup, potentiellement mortel. Tout dépendait évidement de sa décision sachant que sa vitesse était ralentit par ses pieds troués et que la branche très longue et épaisse couvrait un grand champ dangereux où quiconque serait touché. De plus se gringalet n'avait pas l'air si idiot, et il avait parfaitement compris ce dilemme et c'est sûr que sur ce coup là il était pris au piège, et de toute façon elle pouvait tout à fait se battre assise et sa blessure ne risque pas de laisser échapper trop de sang ou le moindre organe.
Le monstre hocha la tête et s'élança.

Les Dresseurs et les Invocateurs, par raport aux autres classes, avaient toujours eu un avantage indéniable : ils n'étaient jamais seuls. Car au final, que valait la force brute face à la multitude ? Rien. C'est en se basant sur cette logique que Sora a élevé les monstres qu'il a capturé. Pour qu'ils agissent sans qu'il ai forcément besoin de donner un ordre. Et surtout, plus que de quelconques armes, il s'en était fait de véritables alliés sur qui compter. Car il savait que si ses monstres étaient obligatoirement ses alliés tant qu'il ne brisait pas sa concentration, il savait que si c'était la haine au cœur, ils n'hésiteraient pas à le tuer si il se relâchait, ne serai-ce qu'un peu. C'est dans cette optique qu'il partageait tout avec ses monstres. Pour que leur relation ne soit pas une relation de soumission. Et maintenant, ça allait lui sauver la vie. Sans qu'il ai à l'ordoner, Éliade fonça droit sur la trajectoire de la bête griffue, l'empêchant ainsi de menacer son maître en l'envoyant dire bonjour au plancher des vaches avec une violence rare. Puis elle poussa un puissant cri. En l'absence des dragons, les Aéros étaient les maîtres des cieux. Et elle le prouvait. Sora pu ainsi continuer sa course sans sourciller, et asséna son coup sans une once d'hésitation, avant de vivement redresser sa tête, envoyant un violent coup de boule à la machoire de son adversaire.

Mauvais calcul, Kitoku s'en était pris plein la figure par un volatile un peu trop initiatique, et pour cause ces paroles n'était qu'un moyen de distraire le gamin, les dresseurs ne devraient même pas donner leurs ordres à voie haute, toujours pas télépathie. Quoi qu'il en soit le garçon gagnait un point, et elle n'avait plus le choix, elle plia sa jambe et dirigea son genou vers son autre jambe, si bien que c'est son os qui pris le coup, la pointe du poignard ne dut pas s'enfoncer plus que 2 centimètres . . . mais resta bloquée juste le temps qu'elle coince la lame entre son index et son majeur, lorsqu'elle reut le coup de tête dans la machoir elle eut un reflexe bien utile d'exercer une pression brusque sur la lame qui se tordit mais ne se brisa pas, cette lame n'était pas de la mauvaise qualité . . . Elle repoussa l'autre d'un coup de talon dans le plexus et s'enquit mentalement de la situation de son monstre, il certifia ne pas être blessé et que pour l'instant il tenait le tas de plume à distance, elle approuva et se reconcentra sur son propre combat. Une petite pression du pousse sur le côté de sa machoir suffit à la remettre en place, elle devra faire attention à cette zone à présent fragilisée. Elle empoigna fermement ses aiguilles, 5 dans chaque main. Il ne perdait rien pour attendre, elle s'approcha rapidement de lui et planta un groupe de 5 dans son omoplate droite et s'arrangea pour n'en planter qu'une juste derrière sa clavicule gauche, à la base du cou. Elle prit tout de même soin de visé un point no mortel, en fait elle se contenta d'éviter l'artére situer dans le coin. Et ouai elle épargnait volontairement quelqu'un, pourquoi ? Pour voir ce dont le petit gars était capable, si il était toujours en vie c'est qu'après tout il avait des "capacités", ça lui faisait mal de l'admettre mais bon il était vivant, et ça signifiat pas mal pour elle et son ego. Elle le repoussa et se mit en position de combat, toujours du mieux qu'elle peut avec sa blessure.
Elle lui sourit du genre : "si t'es encore en vie c'est pas pour rien". Puis s'enquit une nouvelle fois de la situation de Kiyoku, elle stagnait : l'affrontement ne servait à rien. Profitant du temps que mettait l'autre pour se relever elle rappela son monstre dans sa carte, sûr que de toute façon son adversaire ferait de même. Puis elle le regarda dans les yeux et lui dit tout simplement :

○ On en reste là ou tu compte vraiment mourir ?

Ehridrir avait tapé juste, l'autre rappela son tas de plume dans sa carte. Peut-être était-il devenu raisonnable et comptait s'en aller au moins ils serait en vie et suffisamment humilié pour que le combat soit suffisamment intéressant à leur prochaine rencontre. À vrai dire ce sera la première fois qu'elle appliquera cette philosophie. Un amour propre blessé anime la rage et la puissance, rendant inévitablement le combat plus palpitant et la victoire plus méritante. En effet tuer cet enfant maintenant n'apportait aucune gloire vue la facilité du combat et il n'y a pas pire injure à quiconque ayant un minimum de sens de l'honneur que de le laisser vivre dans la honte de sa défaite et de la pitié qu'il a provoquer chez l'offenseur. Dans ce cas là trois solutions se présente à l'humilié : soit il recherche activement la main qui l'a épargné et réduit à vivre dans la honte, soit il envois ami ou fils le venger car incapable lui même de venger cet affront, soit finalement il cherche la mort par lui même. Evidement ses choix son donné dans le sens du plus honorable au plus lâche. Et ce stratagème est d'autant plus plaisant si l'offensé choisit le suicide ou même l'inhibition d'action : malgré son désir il ne fera rien et menera une vie minable à pester toute sa vie contre ce cadeau empoisonné que fut son épargne toujours sans chercher à agir.
Après telle réflexion tuer le gamin ne paraissait plus du tout intéressant, elle abandonna donc sa posture de combat et le regarda avec dédain, en fait elle le regardait comme le demeuré qu'il était. Elle écouta ses questions et se mit à rire, pathétique l'humain. C'est qu'il compte vraiment se venger ! Elle se calma et s'approcha de lui, elle le fixa de toute sa hauteur puis se pencha sur lui afin d'être à peu prés son niveau enfin elle lui dit d'une voie sûr :

○ Mon nom ? Tu n'en a pas besoin, personne de vivant ne le connais et je ne suis même pas du genre à clamer mon nom à mes victimes avant des les achevés et même mes "employeurs" n'y connaisse rien; en claire même si tu peut interroger les morts retrouver ma trace par eux ne te servira à rien, de plus tu me reconnaitra le moment venu . . . (ses pupilles rétrécirent tandis que ses iris dorés cachaient toute trace de blanc dans ses yeux)

Elle pris ensuite le temps de réfléchir pour le deuxième question, il fallait lui résumé l'essentiel de la stratégie de l'offense, finalement elle eut un sourire carnassier :

○ Et puis non, à la suite d'un duel il n'y a pas forcément de mort, tout du moins pas à celui-là. Un combat sans intérêt ne mérite même pas la mort du perdant. Il est pire châtiment de laissé une larve humiliée en vie que de la tuer, et puis la revanche sera d'autant plus intéressante. Tu ne pense pas ? Je n'aime pas les victoires faciles, bien que j'aimerais bien te déguster tout de suite . . .

Sora eu un sourire sans joie. Il avait l'impression d'entendre son père, ou Riff, au choix, lui faire la morale quand à la "philosophie" du combat. Il haussa distraitement les épaules.

"Personnellement tuer n'est pas et ne sera jamais ma tasse de thé...ceux que j'ai vaincu et que je vaincrai auront beau me hurler, voire me supplier de les tuer, je refuserai quoi qu'il arrive...la vie est le bien le plus précieux qu'on ai. Pour soi comme pour ses proches. Et puis être en mesure de pouvoir vaincre à son tour celui qui t'a vaincu est un but comme un autre pour avancer...Le ton du prince devient soudainement dur et froid.et le seul qui me poussera à tuer. J'espère que la prochaine fois qu'on aura à s'affronter ne sera pas sur un champ de bataille. Parce que j'utiliserai toutes mes cartes. Sans hésiter."

Sora récupéra sa toque, passant à côté de la jeune femme sans hésiter. Tout son désir meurtrier se fit sentir au moment où il frôla son adversaire du jour. Il repartit, une main dans la poche de son pantalon, faisant un signe d'au revoir de l'autre.

"A bientôt ?"