Nom : Freiherr von Ulm und Kepler
Prénoms : (le premier compte, les seconds sont en option) Johannes Friedrich Karl Theodor Franz Helmut Otto.
Classe : Guerrier d'élite.
Espèce : d'énergumène, comment pourriez vous douter que je fusse humain ?
Métier : C'pas un métier, hmm, je suis
noble. C't'à dire que j'ai le droit de vous rosser et que je vis dans un château, hmm.
Sexe : ... Comment un Johannes Friedrich [...] pourrait-il ne pas être un mec ?
Âge : 36 ans
Armes maîtrisées : Epée (longue, très longue et très lourde), Masse (une/deux mains), Bouclier (ça ne compte pas) et Arc.
Familier : Un canasson quelconque, qui s'appelle Barbara si ça vous intéresse (laissée aux écuries, c'est un cheval de selle, pas de combat), un chat quelconque et deux chiens de chasse quelconques. Johannes n'aime ni les chiens ni les chats.
Description physique : s'il fallait un attribut pour caractériser Johannes, ce serait en premier lieu sa formidable moustache, qui pourrait servir d'arme de combat quand elle n'est pas arrangée, ce qui est courant entre 8h05 et 8h20. Cet invraisemblable enchevêtrement de poils châtains a plus ou moins la forme de cornes de buffle, et il est vrai que la grosse tête du baron est assez bovine par moments. Il porte également des favoris moins impressionnants, et une chevelure châtain courte. Il mesure 1m80 pour 84 kg, avec un rapport muscles/graisses plutôt honnête. Il porte une armure d'écailles peu raffinée et rouillée localement; par dessus icelle, il affectionne les manches et pourpoints bouffants de rouge et de jaune. Son chapeau, un genre de béret, est piqué d'une impressionnante plume rouge et d'une plus petite jaune.
Description mentale : Jawohl ! Jawohl ! Jawohl ! Johannes est un bon vivant, prompt au rire, convaincu qu'aucun vague à l'âme ne saurait être guéri par une bonne claque dans le dos et une chope de bière ou boisson savoureuse. Il prendra la moindre occasion au vol pour apprécier la bonne chère, et pour la partager avec son ami, son voisin, le serveur, le chef et le chien. Il est très impulsif pour certaines affaires : aller chasser, tournoyer, rire, lire, à l'opéra, partir à l'aventure, et j'en passe. Quoiqu'il soit proche des pauvres, il tient énormément à son titre. Et tout gentilhomme qui l'insulte doit s'attendre à un duel (pas à mort). Les gueux, eux, se feront rosser.
Histoire :
- Voltaire a écrit:
- Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. Sa grande salle même était ornée d'une tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient ses piqueurs; le vicaire du village était son grand-aumônier. Ils l'appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes.
Voltaire résume assez bien la vie que mena Johannes. Sa famille, vieille lignée d'aristocrates descendant au n-ième degré de la soeur de la cousine de la marraine d'un empereur ou d'un autre, vivait dans un petit fief dans la vallée du Karlsriver, dans laquelle (selon la légende) un chef de guerre barbare voulant envahir Jûnir s'était noyé alors qu'il voulait se laver, sauvant du même coup le royaume. Ledit fief est constitué de ladite vallée, un petit village (Ulm) de 500 habitants, des terres arables environnant icelui et une petite forêt, réputée pour le Twistbaum, un arbre tordu parfaitement banal. La baronnie (Freiherr = Baron) est flanquée de 6 ou 7 autres petits fiefs et vallées aussi ridiculement petits que lui-même. C'est bien simple : les trouver sur une carte est équivalent à chercher le maillot de bain d'un naturiste. Les Von Ulm vivent dans un petit château décrépit en apparence, conçu sur le modèle "plus c'est en hauteur, plus c'est sûr, et au diable les courants d'air"; et "un seul donjon et quatre tours, ça suffit, merci bien, et si ça vous dérange faites donc monter les pierres par vous-même". Le château comporte des passages secrets, évidemment, mais un aïeul a cru malin de lancer des rumeurs comme quoi la sortie du château était derrière la tapisserie de Ulric III le Borgne; suite à quoi ledit passage secret fut remplacé par un mur de briques, et une nouvelle sortie de secours construite ailleurs. Nommément, sous le trône. (Ledit trône étant un simple fauteuil, mais au milieu d'une grande salle.)
On affirme - plaisants racontars - que le fantôme du bouffon de Theodor IV le Hargneux hante la salle à manger. Tous les châteaux du coin pourraient en dire autant, et faute de fantôme, le château n'en serait pas un.
Johannes Friedrich Karl Theodor Franz Helmut Otto naquit de Fridwulfa et Heinrich von Ulm, aîné d'une famille de 3 (une soeur, un frère), dans une enfance tranquille et sans histoire. Son précepteur n'était pas tant porté sur la religion que sur les mathématiques, la tactique et les sciences physiques. Son père s'occupait quant à lui de forger à son fils un vrai physique de baron, avec muscles et bedaine. Johannes accepta docilement ces entraînements, prenant même plaisir à faire du Kriegspiel avec des dizaines de figurines avec le précepteur. L'avenir du garçon était tout tracé.
A treize ans, ses parents arrangèrent un mariage avec la voisine, Hanna von Kepler, qui en avait douze. Hanna n'était pas une fille déplaisante à proprement parler, et quoique les époux ne se croisassent pas souvent, ils s'appréciaient à demi-mot. Sans connaître l'amour fou, le mariage pourrait tenir des décennies, avec un peu de bonne volonté.
A vingt-trois, Johannes guerroya pour la première fois, contre des brigands de bas étage. Non, pas comme embuscade mais comme travaux pratiques; avec une bande de lansknechts - ses amis paysans avec des haches, des épées et une mauvaise humeur - il s'était simplement lancé à l'assaut du campement. La "bataille", complètement inégale, fut une écrasante victoire des loyalistes. Les malfrats furent jetés aux oubliettes. On peut se demander dans ces cas-là pourquoi le héros n'est jamais blessé : la réponse est largement contenue dans le fait que Johannes avait la meilleure armure et les meilleures armes.
Il s'amusait de choses simples, de physique quand cela lui plaisait, de philosophie, de comptes, de marquis, il allait visiter son village pour faire ses courses, boire et discuter avec ses sujets. Prompt au rire et proche du peuple, ses facéties lui attiraient à l'occasion les remontrances du curé local - précisons que Johannes avait un sérieux penchant au blasphème gratuit et à la critique acerbe contre tout supérieur du clergé. Ceci ne l'empêchait pas d'avoir de bons amis au monastère local. La magie, elle, lui répugnait viscéralement, parce que "ça ne se fait pas" et "ce n'est pas honnête". De fait, un sorcier attrapé en son fief fut jugé pour "air suspect, accoutrement ridicule, outrage au seigneur, mise en danger de la vie d'autrui, non-assistance à personne en danger (pour toutes les fois où un peu de magie eût aidé), blasphème (peine réinventée)" et pendu sur la place publique sous les vivats de la foule.
Quant aux dieux en tant que tels, Johannes y avait pensé et une idée stupéfiante l'avait frappé.
"-Les dieux ont créé le monde (hypothèse).
-Le monde est imparfait.
-Or les dieux sont plusieurs.
-Ils sont donc imparfaits.
-Mais les dieux ont créé la magie.
Donc a) la magie est imparfaite ou b) les dieux n'y sont pour rien.
Scheisse ! C'est malin, ce que je viens de dire. Allez, du cidre pour me récompenser."
Dès lors, Johannes méprisa tout ce que le surnaturel apportait.
On est en droit de se demander pourquoi ce bon baron est parti à l'aventure, laissant son fief, ses amis, sa femme aimante...
Déjà parce qu'il ne les a pas laissés, quel que soit l'éloignement il écrit des lettres - en alexandrins, s'il vous plaît. Et ensuite à cause de l'anecdote que voici.
Il y avait en ces montagnes et même ailleurs, une compagnie de missionnaires itinérants, répandant la bonne parole d'un dieu dont le nom importait peu à Johannes, qui s'arrêta à Kepler. Johannes, en déplacement lui aussi, insulta à loisir le dieu et leur tint à peu près ce langage. Les prêtres étaient horrifiés, sauf un, leur meneur, qui affirma que [dieu quelconque] possédait tout, espèce d'incroyant.
"Viens me le dire en face ! lança hardiment le baron.
-Chiche ! s'exclama le diacre, et il releva ses manches, dévoilant une musculature de protozoaire. "Sa puissance est en moi !"
-Faisons ça dans les règles, dit Johannes, et il frappa le prêtre au visage de son gant et le jetant à terre. J'exige réparation !"
Mais le prêtre, fourbe et retors, ne ramassa pas le gant et marmonna quelque chose sur la puissance divine. Johannes était ennuyé; personne ne voulait ramasser le gant, et ils étaient coincés !
"Ah, çà ! fripon, tu me mets en fâcheuse posture !
"-Mais je suis prêtre, ni noble ni paysan, je n'ai pas à voir avec tes lois terrestres et séculières.
"-Monsieur et madame Cusset du Poulay ont un fils. Comment l'appellent-ils ?
"-Euh....
"-Raymond ! Raymond Cusset du Poulay !"
Avec une paire de pinces, Johannes ramassa son gant et le plaça dans un sac.
"Viens, on va voir ton supérieur, et tu vas le ramasser, ce gant !
[marmonne]
"Viens ou mange ta mandale ! Bourgmestre ! Je vais être absent ces temps-ci, alors dites à Karl qu'il est en charge, et que je veux que tout soit en ordre quand je reviendrai !
Ainsi Johannes et le prêtre prirent-ils la direction de Pyrite, à la recherche de clarifications, d'aventures, et d'une façon d'utiliser tous les congés payés qu'ils n'avaient jamais utilisés ...
Comment avez-vous découvert ce forum ? Presque par hasard. Par dessus l'épaule d'un ami - il s'appelle souvent muriuki, je ne sais pas si c'est le cas ici - et d'une amie, qui fait des posts très très très très très longs ... mais j'ignore leurs pseudaux respectifs.
Codes : Fallait les relever ? Et ..... j'vais devoir me retaper tout le règlement ... pas qu'il soit mal écrit hein, non non non, mais voilà quoi ...
Sans l'autre, on est juste soi (récurrent)
Tu t'es bourré la gueule de confiture de coings ?!
Et on ose dire que le chien est le meilleur ami de l'homme ...
Toi dont la terre est forte, renforce ton ciel.
Toi dont le ciel est fort, renforce ta terre. (j'ai failli les confondre)
Dim 27 Mar - 16:18
